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06.02.2024

Les associations de milice demandent une union des forces pour les finances de l'armée !

La semaine dernière, le chef de l'armée a eu raison de secouer l'opinion publique et d'exposer de manière plausible le déficit de financement de l'armée, déjà connu de longue date depuis janvier 2023. La Fédération des sociétés militaires suisses (FSM) - et avec elle les associations de milice - a également mis en garde il y a un an déjà contre les graves conséquences pour l'armée et donc pour la sécurité du pays si le budget n'est pas augmenté à 1 pour cent du produit intérieur brut (PIB) d'ici 2030, mais seulement d'ici 2035. L'ASM demande maintenant que toutes les forces politiques conscientes de leurs responsabilités se serrent les coudes pour une sécurité crédible.

Rien que pour les années 2025 à 2027, il manque 1,4 milliard de CHF pour pouvoir payer les crédits d'engagement des années précédentes. Mais bien pire encore : avec l'extension de l'augmentation du budget à 1 pour cent du PIB à 2035 au lieu de 2030 déjà, il manquera irrévocablement 11,7 milliards de CHF à l'armée pour les investissements nécessaires de toute urgence et pour retrouver sa capacité de défense. Conséquence : l'armée ne sera pas en mesure de se défendre au cours des 15 prochaines années. A partir de 2030, l'armée de terre risque en outre de disparaître, car l'artillerie et les chars de combat ne pourront pas être renouvelés à temps. Que faut-il faire ?

L'ASM en faveur d'un rapprochement : 1 pour cent du PIB d'ici 2030 au plus tard
Pour le VMG, en raison de l'urgence en matière de politique de sécurité - en fait, il est déjà trop tard - il n'y a qu'une solution qui mène au but : les forces politiques responsables - c'est-à-dire le centre, le PLR, l'UDC et les PVL - doivent maintenant se serrer les coudes et trouver rapidement une solution de financement commune - le mieux et le plus simple serait de revenir à la décision initiale du Parlement d'augmenter les dépenses de l'armée à 1 pour cent du PIB au plus tard en 2030.

La défense nationale est le but initial de l'État fédéral. Compte tenu de la menace d'une extension de la guerre en Europe, une armée qui fonctionne est d'une importance existentielle. L'armée doit impérativement pouvoir remplir sa mission principale de "défense". Or, le Conseil fédéral semble accorder plus d'importance à d'autres tâches de l'État qu'à la sécurité du pays. Il s'agit là d'une fixation des priorités très dangereuse. L'ASM appelle donc le Parlement à assumer sa coresponsabilité pour la sécurité de la Suisse. L'armée a besoin de toute urgence de beaucoup plus de ressources financières pour que la Suisse redevienne un pays militairement fort et respecté.

Contact:
Colonel EMG Stefan Holenstein, Président VMG / ASM, +41 79 241 59 57